Et si posséder deux chromosomes X conférait aux cellules femelles des spécificités exclusives et expliquait les différences de susceptibilité des hommes et des femmes à certaines maladies ? Pourtant, l’un des chromosomes X est réprimé aléatoirement dans chaque cellule femelle dès le stade embryonnaire, ce qui, théoriquement, remet les sexes à égalité. Cette inactivation du chromosome X est un processus épigénétique unique : elle agit à l’échelle d’un chromosome entier et aboutit à un mosaïcisme d’expression des gènes du chromosome X au niveau de l’organisme. Cependant certains gènes échappent au processus et cette inactivation semble être plus labile dans certains types cellulaires. Quelles en sont les conséquences physiologiques ? Cette question commence à être explorée, notamment dans les systèmes immunitaires et nerveux qui présentent différentes maladies à biais de sexe.

https://www.medecinesciences.org/fr/articles/medsci/full_html/2024/11/msc240158/msc240158.html

Medecine Sciences ©

 

À lire aussi