Méthylation de l’ADN dans les cellules souches

L’un de nos axes de recherche vise à comprendre comment les schémas de méthylation de l’ADN sont établis, maintenus et interprétés au cours du développement embryonnaire. Pour répondre à ces questions, nous utilisons des cellules souches embryonnaires (ES) de souris comme modèle, et nous appliquons un large éventail d’outils : biologie cellulaire, génomique, protéomique, bioinformatique… Cela nous a par exemple permis de déchiffrer d’importants mécanismes de mémoire épigénétique (Ferry et al, Mol Cell 2017, review in Petryk et al NAR 2020). Plus récemment, nous avons réalisé des cribles CRISPR à l’échelle du génome pour identifier les facteurs reliant l’épigénétique et l’état cellulaire (Gupta, Yakhou et al., NSMB 2023).

Un crible CRISPR a permis d’identifier de nouveaux répresseurs de l’état totipotent dans les cellules souches embryonnaires murines

Chez les mammifères, seuls le zygote et les blastomères de l’embryon précoce sont totalement totipotents. Cette totipotence est reflétée in vitro par l’expression de marqueurs tels que Zscan4. Nous avons réalisé un crible CRISPR KO à l’échelle du génome dans des cellules souches embryonnaires murines, à la recherche de mutants qui réactivent l’expression des marqueurs de totipotence, comme par exemple le knock-out du gène Spop.

À lire aussi