Voies du stress et maladies neurodéveloppementales

Nous avons montré récemment que dans une maladie génétique neurodéveloppementale, le syndrome de Rubinstein-Taybi, la réponse au stress ainsi que les acteurs de cette réponse sont très atténués et cela est, au moins en partie, dû à une déstabilisation du facteur de stress HSF2.La réponse au stress est également perturbée dans d’autres maladies neurodéveloppementales.

Nous cherchons donc à mieux cerner le rôle du facteur de stress dans les pathologies neurodéveloppementales.

Organoïde cérébral

© Equipe Mezger, 2023

  • Nous avons pour cela développé un modèle d’étude tri-dimensionnel (avec la plateforme enSCORE) : les organoïdes cérébraux issus de cellules de patients porteurs de pathologies neurodéveloppementales . Cela nous permet de récapituler les premières étapes du développement cérébral in vitro et nous donne accès à des paramètres cellulaires et structurales très proches de ce qui se produit dans le cerveau humain en formation.
  • Nous collaborons avec des mathématiciens sur des projets interdisciplinaires visant à capturer les phénotypes pertinents dépendants des dysfonctions des voies du stress grâce au développement de nouvelles méthodes adaptées à nos modèles d’étude et basées sur l’intelligence artificielle.
  • Nous avons également un partenariat avec une compagnie biomédicale pour développer des stratégies à visée thérapeutique pour cribler des molécules pertinentes pour limiter les effets des phénotypes pathologiques neurodéveloppementaux.

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